Choisir la voie du féminin sacré , mais qu’est ce ?
C’est passer au scanner nos rôles respectifs, de femme, de fille, de mère, de grand mère, de soeur, de professionnelle, d’épouse, d’amante, de compagne, d’amie, de collègue et tous les autres. C’est repérer les archétypes qui nous dominent, par choix ou conséquence, et réajuster.
C’est accepter de plonger dans notre âme et de décortiquer ses voix, analyser nos rêves, observer nos corps et leurs messages, nos émotions et leurs contradictions. C’est répondre à leurs demandes. C’est éplucher, encore et encore, explorer la mémoire et ses traumatismes, démonter les automatismes.
Marcher vers son féminin sacré c’est questionner nos croyances, nos convictions, nos maux.
C’est se regarder bien dans le yeux et dans le ventre, en acceptant nos failles, nos erreurs, notre vrai visage qui est multiple, brillant, sombre. C’est être honnête envers nous- même, même si c’est douloureux , car c’est cela qui permet de sortir du cercle des répétition et d’aller vers la spirale de l’évolution.
C’est identifier nos peurs et nos limitations et se demander de quoi nous protègent -elles ?
C’est puiser la force dans nos tripes de transformer, accepter le délai du temps, reconnaitre le moment de l’action.
Etre dans son féminin sacré c’est questionner notre conditionnement, notre histoire, notre famille, notre société.
C’est aller vers la compréhension de notre interaction avec le monde extérieur, notre environnement quotidien. C’est faire un pas vers la nature et reconnaitre la valeur et la magnificence de toutes les formes de vie.
C’est s’ouvrir aux manifestations de l’invisible qui nous parle constamment sous les formes les plus simples. C’est apprendre à sentir, re-sentir, faire le lien, voir les signes.
C’est inviter nos angoisses à diner, dénicher leur source puis leur fermer la gueule.
C’est nettoyer et recoudre avec soin les blessures de la matrice et de l’égo, ré -enchanter le coeur.
C’est aligner progressivement nos actes et sensations avec nos valeurs profondes, comprendre ce qui fait sens et vers quoi l’on doit s’engager.
Marcher vers sa sacralité c’est travailler à accueillir le mouvement permanent, reconnaitre la préciosité de l’éphémère, faire connaissance avec la mort, apprendre a l’aimer, veiller à ce qu’elle reste de passage.
C’est chercher des réponses, aller vers le savoir, comprendre que l’on est sa propre initiée.
C’est envisager la lune et le soleil comme des métronomes parfaits de la roue de la vie, enlacer leurs courants et suivre le flux.
Lia Antonelli Cerqueira
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